top of page
Comité ARLES-SAGNE
  Organisation du bureau    
 
Président : Jean-Yves MENELLA
Vice-Président :
Max VARBEDIAN
Secrétaire : Hélène VARBEDIAN
Trésorier : Jean-Luc GUILLAUME
Représentants au CA :
Jean-Claude MAREY & JEAN-YVES MENELLA
Logo unique.jpg

  Histoire du Jumelage ARLES-SAGNÉ  

Un jumelage pas comme les autres

Il se comprend comme une politique d'entente, d'échanges culturels, économiques mais aussi comme une participation à une action commune.
La connaissance réciproque des hommes, la prise de conscience de deux réalités bien différentes, le refus de l'assistanat de part et d'autre.
Nous sommes donc jumelés à une ville négro-africaine de Mauritanie.
A l'Ouest de l'Afrique, la République Islamique de Mauritanie a les pieds dans l'océan Atlantique (comme Nouakchott la capitale ou encore le Banc d'Arguin) tandis que, plus au sud, notre ville jumelle se trouve au bord du fleuve Sénégal qui sert de frontière entre Mauritanie et Sénégal.
La commune de Sagné, comme Arles, se compose de plusieurs villages (Loughéré, Bobéré, Niarwal, etc.). Sagné village, situé sur les falaises du fleuve Sénégal, abrite environ 5 000 personnes dans des maisons construites en banco (briques de terre, d'eau et de paille).
Les familles se répartissent dans des concessions (regroupement de maisons autour d'une cour).
Les autres villages sont répartis autour de Sagné, distants de plusieurs kilomètres.
Les Sagnankais vivent essentiellement de l'élevage (zébus, chèvres, moutons).
Ils cultivent également le mil, le mais et entretiennent des lopins de culture (salades, oignons, patates douces, etc.).
Depuis une trentaine d'années, la sécheresse a fait avancer le désert et les villages manquent cruellement d'eau.
Les villageois parcourent des kilomètres en charrette pour aller chercher l'eau au fleuve.A la création de notre Comité, les Mauritaniens allaient chercher l'eau au fleuve ou bien la puisaient dans des puits souvent pollués.C'est pourquoi, à la demande des villageois, nous avons entrepris une importante action d'adduction d'eau.Ce projet s'est étalé sur plusieurs années :• en 1997, c'est d'abord la construction d'un forage à Sagné auquel se rattachent cinq bornes fontaines
qui distribuent de l'eau potable. Cette première réalisation a changé considérablement le mode de vie des Sagnankaises qui allaient chercher l'eau au fleuve, bidon sur la tête, en escaladant la falaise qui longe le fleuve Sénégal ;
• Ensuite, nous avons financé la construction d'un puits à Coumbou et sommes en train de réaliser à Loughéré un château d'eau à partir d'un forage existant ;
• Enfin, nous avons entrepris d'approvisionner en eau le village de Bobéré (à environ une dizaine de kilomètres de Sagné village) en y creusant un puits ; mais malgré nos efforts, malgré l'acharnement des villageois, nous avons échoué... provisoirement. Car, à l'heure actuelle, avec le concours de techniciens de la Société des Eaux de Marseille, nous projetons une nouvelle étude pour calculer les possibilités sur le terrain.
Nous menons aussi, toujours à partir de la demande des Sagnankais, d'autres actions dans les domaines de l'éducation (bibliothèque d'école) et de la santé (campagne de soins par les médecins au cours des voyages à Sagné).
La solidarité prend là tout son sens.
Sans parler de leur hospitalité et de la chaleur de l'accueil de ses habitants à chaque fois que nous les rencontrons en France ou en Mauritanie.

  Quelques photos de SAGNÉ  

bottom of page